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Sujet: [Fiction] Young heroes project Dim 13 Mar - 19:28
Young heroes project
Prologue. [i]Brother[/i]:
« Tout remonte à cet automne de notre enfance, les billes et les gribouillages qu'on faisait en imaginant un avenir éclatant . Tu étais là, avec ton sourire éclatant et tes rêves. »
J'étais encore en train de dessiner dans la salle de jeu du manoir, le sourire aux lèvres. Je prenais tous mes crayons, du blanc le plus pur au noir le plus profond. Mon grand-frère me répétait sans arrêt que j'étais spécial, je ne comprenais pas trop, après tout je vois comme tout le monde « Le blanc, le gris et le noir ». Il me regardait avec un air rêveur, il n'a jamais été très adulte comparé à moi qui suis pourtant le petit frère.
« Pourquoi on ne sort jamais de la maison ?, lui demandais-je, tu m'as dis pourtant qu'on irait jouer avec les feuilles d'automne aujourd'hui... »
Il écarquilla les yeux, puis, il se leva, perturbé.
« S-si tu y tiens tant..., murmura-t-il, mais... ne le dis à personne qu'on est allé jouer dehors... »
Il prit ma petite et fragile main et m'emmena avec lui vers une porte devant laquelle je ne suis jamais allé. Elle était somptueuse et gigantesque. Mes yeux brillaient tandis que les siens étaient assombris par la peur, mais, étant trop excité pour le remarquer, je me jetais sur la poignée de porte. Mon grand-frère m'aida à ouvrir la porte. Un monde nouveau s'ouvrait devant mes yeux. Un monde remplit de nouvelles teintes de gris, sans plafond ni sol en marbre, mais un ciel et de l'herbe. Plus de gigantesques statues mais des arbres, plus l'odeur de l'enfermement mais celle de la liberté.
Des larmes perlaient sur mon visage, c'était le plus beau spectacle de magie de ma vie.
« Tu es le meilleur grand-frère Kiyotsune !, disais-je en pleurant dans les bras de celui-ci, Je t'adore !
-Merci Konoha..., répondit-il en souriant légèrement, Maintenant, allons jouer tous les deux ! Allons faire une cabane secrète, ce sera notre repère secret ! »
Tu m'expliquais, donnais des instructions, me surveillais, m'aidais... Je m'amusais beaucoup.
Une fois notre œuvre terminée, nous allâmes à l'intérieur de notre cachette et nous amusâmes à jouer aux super-héros. Quel jeu amusant !
Les heures défilaient à toute allure... La nuit tombait.
Nous rentrâmes en douce dans notre magnifique maison teintée des gris les plus sombres et rigolâmes de nos aventures de la journée. Je suis l'enfant le plus heureux au monde ! Je voudrais tant passer ma vie à accomplir des quêtes de super-héros comme aujourd'hui...
« Plus tard, je serais un super-héros ! », déclarais-je à mon frère.
Il me fixa, surprit par cette déclaration. Je souriais tandis que lui, était toujours inquiet pour je ne sais quelle raison. Cela ne lui ressemble pas pourtant de se faire du soucis... La nourrice nous appela pour aller souper, soit, la seule fois où on voit nos parents durant la journée. Mais ceux-là n'étaient point là, « voyage d'affaire » paraît-il.
« Grand-frère... Pas vrai que tu resteras avec moi pour toujours... ?, grommelais-je en tirant un peu sur la manche de la chemise de Kiyotsune. Et il me répondit, en souriant chaleureusement :
-Bien sûr... nous sommes des héros d'enfer après tout ! »
Il ria et nous mangeâmes nôtre repas du soir avant d'aller dormir dans nos chambres respectives.
La nuit passait tranquillement, dans les nuages de mes rêves je voyais un lapin qui parle comme mon doudou, des enfants, mon grand-frère et d'autres choses merveilleuses. Je me sentais flotter dans les airs en pensant à notre cachette, notre repère de super-héros rien qu'à nous deux...
Tout d'un coup, sans que personne ne l'ai demandé, j'ouvris les yeux. Je me pressais comme chaque matin d'aller voir grand-frère, mais... sa chambre était vide, la fenêtre ouverte, un vent glacial traversant sa chambre et les domestiques en panique et en pleurs. Je ne comprenais pas très bien ce qu'il se passait ; mes larmes coulaient face à mon incompréhension. Ni de papa, ni de maman, ni de grand-frère pour porter secours à ce petit garçon incapable de comprendre le monde. Son sourire ne voulait pas partir de ma tête, je ne pouvais pas le laisser partir mais en même temps je lui en voulais de me laisser seul. L'eau qui se versait sur mes joues devenait insupportable, les pleurs des gens m'agaçaient, l'incompréhension me coinçait...
Et dans un soupir, je me susurre les premiers mots qui me viennent à l'esprit :
« La vie est une personne détestable... »
Chapitre 1! [i]Konoha in da place![/i] (C'pas très bien rédigé, il va sûrement être retravaillé °_°'') :
« Cela fait maintenant quelques années que cet incident douloureux s'est produit, cela fait une éternité que je suis seul. »
Aujourd'hui est le jour de ma sortie. C'est étrange de dire ça d'une manière aussi détendue et vide, il est censé se passer un truc assez spectaculaire comme dans tous ces livres, découvrir le monde... Mais je m'en fous. Pourquoi ? Car il y a des gens. Pourquoi je n'aime pas les gens ? Car ils sont stupides. Aussi stupides que le personnel de ce manoir. Ils m'énervent tous autant...
« Konoha, psssst, Konohaaaaaaa ! , criait une voix que je déteste.
-... Arrêtes de gueuler, dis-je froidement, ça me casse les oreilles. »
La « chose » que je ne peux vraiment qualifier de jouet ou d'animal se mit devant mon visage avec ses petites ailes lui permettant de zigzaguer dans tous les sens pour m'emmerder.
« Dis, dis, me demande-t-elle, t'es content d'aller à l'école aujourd'hui ? C'est la rentréééée, et moi j'aime la rentrée car il y a pleins d'autres gens, on peut jouer et...
-Non. Et si je vais là-bas, c'est juste par but d'avoir un haut rang social. Je dois honorer le nom de la famille Suruko. Après tout, je suis maintenant le chef de ce manoir servi par un personnel incompétent et débile.
-Ce n'est pas très gentil Konoha! Au moins quand on dessinait dans les couloirs t'étais beaucoup plus agréable...
-Et toi au moins tu ne parlais pas. »
Depuis la disparition de Kiyotsune, la peluche de quand j'étais petit a commencé à me parler. J'ai essayé plusieurs fois de m'en débarrasser, mais elle est tenace et se colle sans arrêt à moi, mais bizarrement, personne ne voit intéragir cette chose du nom de « Mayu ». Mais revenons à nos moutons, j'allais ouvrir la porte avant que cette chose n'apparaisse. Je prend une légère inspiration en attrapant la poignée de porte... et je l'ouvre violemment. Elle était beaucoup plus lourde dans mes souvenirs pourtant... peut-être des rénovations entre temps.
Je la referme doucement pour éviter de la casser et je marche tranquillement vers le trottoir.
Tous ces gens qui passent... Il y en a beaucoup, beaucoup trop ! Quand je dirigerai cette ville je tuerai les trois quarts de la population ! Ha non c'est vrai que c'est interdit, dommage.
Je marche maintenant parmi les humains, ces gens étranges, certains sont déguisés, d'autres courent pour ne pas se faire licencier, et aussi des gens avec le même uniforme que moi... Ils ont l'air bêtes. Une fille fixant avec un air effrayant son « Senpai », qui celui-ci n'arrête pas de se goinfrer et un autre avec un air un peu plus intelligent, mais juste parce qu'il a des lunettes. Ils ont l'air d'être des amis de longue date, enfin, je pense...
J'active ma marche pour finalement arriver dix minutes avant la cérémonie de début d'année. Je me permets donc d'aller jeter un coup d'oeil au panneau d'affichage pour voir dans quelle classe je vais être. Une fois ces connaissances prises, je m'assois sur un banc un peu à l'écart de la foule. Je ne me sens pas à l'aise à côté des gens, c'est étrange...
« Hey toi ! On t'a vu sur la route ! , me dit une voix de fille, J't'ai jamais vu dans le coin, tu viens d'emménager ?
-En même temps si tu fixe mon abruti de frère à longueur de journée... , soupire un garçon, Mais c'est vrai que ce visage ne me dis rien...
-Rmlfffflll ! , exprime une troisième personne avec la bouche pleine.
Sans aucun doute, ce sont les gens bizarres de tout à l'heure. Je relève légèrement la tête en m'apprêtant à répondre, mais aucun mot ne sort de ma bouche. En gardant un visage neutre, voire blasé, mes joues deviennent roses. Je ne sais pas trop quoi répondre, je suis perdu. Le jeune fille semble rigoler, le binoclard me fixe et l'autre bah... mange toujours.
« D-d'où osez-vous me parler ! J-je suis Konoha Suruko ! Je pourrai vous faire un procès pour m'avoir parlé s-sur ce ton de rigolade et de bouffonnerie bande d'idiots !
-Il arrive à rester blasé même en étant gêné..., dit le goinfre, impressionné. Je veux qu'il intègre notre groupe de supers-héros, s'il te plaît grand-frère !
-Mais c'est toi le chef de ce groupe, débile..., répond le binoclard, désespéré.
-Ha oui c'est vrai ! Veux-tu rejoindre notre groupe ?, me demande le bouffeur professionnel.
-... Non. » , répondis-je froidement en fixant ces idiots.
Je me lève brusquement, accompagné de Mayu qui ne se l'est pas ouverte pour une fois.
« Il a un doudou, chuchote l'un d'entre eux d'un air surprit, c'est plutôt... original pour un adolescent... »
En accélérant encore une fois ma marche, j'essaie de les ignorer, eux et leurs stupides paroles. Mayu n'est pas une peluche mais une créature énervante ! Seuls les gens intelligents peuvent voir que ce n'est pas qu'un vulgaire jouet... Mais pourquoi elle ne parle pas d'ailleurs depuis que je suis sorti ? Sa présence me manque un peu... C'est quoi cette journée ?! Pourquoi je ne me comporte pas normalement ?
La sonnerie retentit. Quel son horrible, ça me dégoûte plus qu'autre chose. Je dois maintenant me rendre dans la salle de cérémonie... Je ne me sens pas très bien, comme si quelque chose d'étrange se préparait.
Oui je sais le spoiler déconne un peu, et c'est trèèèèès mal écrit XD!
Sujet: Re: [Fiction] Young heroes project Mer 1 Fév - 13:55
J'avais lu les chapitres il y a un moment, mais j'avais oublier de poster.
Tu ne liras probablement jamais mon com, donc je vais faire d'après ce dont je me souviens.
Il y a quelques répétitions à éviter, mais comparait à certains ce n'est pas trop mal.
Les chapitres sont court, donc on se motive plus facilement à les lires, mais l'univers est assez spécial et même en deux chapitres on avance pas beaucoup ou du moins le lecteur n'est pas forcément intrigué par la suite à moins d'être très curieux.